Communiqué suite au décès de Jack MOUYON
CNEF National Communiqué de presse

Communiqué suite au décès de Jack MOUYON

Nous avons appris le décès de Monsieur Jack MOUYON lundi 17 janvier 2022 à l’âge de 83 ans, ancien président de la Fédération Évangélique de France (FEF, devenue « Réseau FEF » depuis).

Le CNEF, avec le Réseau FEF, veut saluer en lui l’homme déterminé qu’il fut pour la cause de l’Évangile. Mais aussi l’homme qui a été utilisé par Dieu, au bon moment, pour la cause de l’unité du monde évangélique. Les témoins de la première journée du CNEF, en janvier 2001, sont unanimes pour dire que la demande de pardon envers l’union nationale des Assemblées de Dieu de France, formulée par notre frère dans la spontanéité du Saint-Esprit, constitue un des fondements spirituels sur lesquels le CNEF s’est établi. D’autant plus que la demande réciproque a suivi lors de la rencontre suivante et qu’ainsi un sain état d’esprit s’est installé durablement. « Combien est bonne une parole dite au bon moment ! » Proverbes 15.23

A son épouse, à sa fille et à ses petits enfants, le CNEF exprime toute sa sympathie fraternelle. Également, aux Églises de Montpellier au milieu desquelles il fut une référence.

Christian BLANC, président du CNEF

———

Jack MOUYON a été longtemps membre du comité national de la FEF qu’il a aussi présidé quelques années. J’ai fait sa connaissance au tout début de mon ministère pastoral. Fraîchement arrivé de la faculté de théologie pour mon premier poste pastoral à Montpellier, j’ai été accueilli par cet aîné, pasteur d’une autre Église évangélique de la ville. Je mettais ainsi les deux pieds dans la richesse des liens entre nos différentes unions d’Églises. Quinze ans plus tard, en janvier 2001, j’ai pu participer à la toute première rencontre des présidents d’unions d’Églises invités, par l’Alliance Évangélique Française et la Fédération Évangélique de France, à des temps d’échanges et de prières qui allaient nous conduire à la création du CNEF. Je n’oublierai jamais l’intervention historique et très forte de Jacques qui s’est levé lors de cette rencontre pour demander spontanément pardon aux Églises des Assemblées de Dieu pour les paroles blessantes des années passées. Une coloration magnifique était donnée au CNEF naissant ! Merci Jacques ! Merci Seigneur de l’avoir inspiré et de l’avoir rendu en bénédiction au sein de notre monde évangélique en France.

Étienne GROSRENAUD, président actuel du RéseauFEF

———

Voilà près de 50 ans que je connaissais Jacky (comme on l’appelait). Homme de Dieu, évangéliste dans l’âme, initiateur de plusieurs œuvres évangéliques, pasteur et implanteur d’Églises sur Montpellier, membre du comité national de la Fédération Évangélique de France puis président. En 2001 lors d’une rencontre provoquée par l’Alliance Évangélique Française et la FEF où presque tous les présidents d’union d’Églises évangéliques étaient présents, à Nogent-sur-Marne, il se leva courageusement pour demander pardon pour les mauvaises attitudes de sa fédération… Intervention qui orienta très clairement la création du CNEF. Homme très jovial, toujours avec une histoire drôle à raconter, Jacky a mené une vie riche en encourageant plusieurs dans leur ministère. Je garde le souvenir d’un grand frère attentionné et aimant le Seigneur et sa Parole. Merci Jacky pour ton exemple, tu es rentré dans la joie de ton Maître où tu as retrouvé ton cher fils parti trop tôt lui aussi.

Toute mon affection à sa chère Andrée, à sa fille et ses petits enfants.

Dominique FERRET, ancien Secrétaire Général de la FEF à l’époque où Jacques MOUYON était président.

———

Une date reste gravée dans ma mémoire et dans mon parcours de serviteur de Dieu : c’est le 6 janvier 2001. Ce fut ma première rencontre avec Jack MOUYON, alors président de la Fédération évangélique de France.

En tant que président de la Fédération nationale des Assemblées de Dieu de France, j’avais été invité à Nogent sur Marne par les responsables évangéliques à une rencontre fraternelle de l’ensemble des responsables d’unions Églises évangéliques ; ce qui aurait pu être un challenge improbable se transforma en un événement mémorable : Jack MOUYON présenta une demande de pardon pour « les attitudes négatives et blessantes du passé au nom du Comité national de la FEF à l’égard des pentecôtistes ».

A partir de cette période, j’ai pu apprécier la communion fraternelle profonde que j’ai connue avec Jack. Nous pouvions échanger et proposer des visions communes de l’oeuvre de Dieu ; nous avons vécu un chemin de confiance qui nous réunissait pour la gloire de Dieu.

Michel FOREY, ancien président de la Fédération nationale des Assemblées de Dieu de France

———

En août 2016, Michel FOREY, Alain STAMP, Jack MOUYON et Christiane HUANG se sont retrouvés autour d’une table pour nous raconter le début incroyable du CNEF. Un moment d’histoire raconté dans cette vidéo :

Le CNEF, ou tout a commencé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *